Pôle: écologique

Mise à disposition de produits en vrac, le plus naturel possible dans les douches (1 savon-shampoing certifié ecovert, 1 savon-shampoing maison) et la cuisine (avec la possibilité d’un produit de vaisselle certifié vert et un fait maison) en lien avec les produits d’entretiens utilisés à Naturia

Constat en lien avec la raison d’être de Naturia

Concernant les produits de vaisselle:

Au rayon des composants décriés mais qu’il est aujourd’hui possible d’éviter :

Les tensioactifs d’origine pétrochimique : ces composants des produits vaisselle conventionnels visent à dissoudre la graisse dans l’eau. Ils sont pointés du doigt pour leurs effets néfastes sur l’environnement et provoquent des irritations et des allergies cutanées.

Les agents antibactériens, inefficaces et inutiles : ils ont tendance à rendre les bactéries plus résistantes et à faciliter leur prolifération. Dans nos modes de vie, à moins d’avoir un réel besoin de désinfection, ils sont parfaitement inutiles au quotidien.

Les phosphonates, nuisibles aux écosystèmes : si depuis 2017, les phosphates, redoutables pour les milieux aquatiques, sont interdits dans les produits, les phosphonates sont encore autorisés en petite quantité dans les produits conventionnels. Ce composé chimique est certes moins toxique pour les écosystèmes mais n’en reste pas moins source de pollution de nos rivières, les stations d’épuration ne permettant pas de les éliminer totalement.

Certains parfums de synthèse qui peuvent être irritants et allergisants : ils sont présents dans la plupart des produits ménagers conventionnels alors que l’on connaît leur effet délétère sur la peau, et que certains sont reconnus comme des perturbateurs endocriniens : ils sont responsables de la diminution de la production de spermatozoïdes.

Concernant les shampoing et gel douche

Jusqu’à un huitième des 82’000 ingrédients entrant dans la composition des produits de soins pourraient être des produits chimiques industriels, qui comprennent cancérigènes, pesticides, toxines reproductives, plastifiants et dégraisseurs. 

Les dangers pour l’environnement

On estime à 3’500 euros de vente de produits de beauté et de cosmétiques dans le monde par seconde.  Cela représente évidemment une production très importante qui a des répercussions sur notre planète et notre environnement.

L’impact environnemental des shampoings à la fois de sa fabrication et de son utilisation.

1. L’impact lié à la fabrication

Un shampoing industriel utilise une grande majorité d’ingrédients synthétiques, issus de la pétrochimie et de la chimie lourde. En lisant l’étiquette, impossible toutefois d’évaluer l’impact écologique de cette fabrication. Pourtant, la synthèse d’un shampoing est responsable à la fois d’émission de CO2, de pollution des sols et/ou des nappes phréatiques. Ces impacts sont difficilement quantifiables du fait du manque de transparence des industriels sur leur filière de production.

Il est toutefois notable que l’utilisation de pesticides chimiques de synthèse dans les produits non bio endommage fortement la biodiversité. Ils sont en effet responsables de déséquilibres sur les écosystèmes et affectent entre autres 

–    les populations d’abeilles :

–    les insectes prédateurs de certains nuisibles ;

–    les vers de terre, rongeurs ;

–    les oiseaux… 

Par ailleurs, les cosmétiques industriels emploient des ingrédients issus de la pétrochimie qui a elle aussi un impact bien connu sur l’environnement.

2. L’impact lié à l’utilisation 

De manière plus générale, tous les produits qui se rincent (dentifrice, gel douche, shampoings, après-shampoings, gommage…) se retrouvent ensuite dans les eaux usées. Lorsque ces produits contiennent des composants non biodégradables ou des polluants aquatiques, c’est donc l’eau qui est directement polluée. L’Agence Américaine de Protection pour l’Environnement (EPA) a notamment constaté une nette augmentation des quantités de contaminants présents dans les eaux de surface et issus de produits personnels de soins et pharmaceutiques

Les silicones, par exemple, peuvent mettre jusqu’à 500 ans à se dégrader.

Sur l’étiquette : tous les composés qui se terminent en « icone », « iconol » et « siloxane » 

D’autres ingrédients sont directement dangereux pour les espèces vivant en milieu aquatique. Parmi eux, les composés éthoxylés : ces composés chimiques de synthèse se retrouvent dans de nombreux cosmétiques, sont extrêmement polluants à produire et contaminent l’environnement, à cause de la présence de nombreuses impuretés toxiques (oxyde d’éthylène, 1,4-dioxane, composés aromatiques polycycliques, métaux lourds…).

Sur l’étiquette : polyéthylène glycol, polypropylène glycol, polypropylène, , les composés se terminant par -eth (Sodium laureth sulfate…) et par -oxynol (Nonoxynol-9 phosphate…), les composés commençant par hydroxyethyl– (Hydroxyethyl cellulose), les polysorbates et polysilicones 

Par ailleurs, les huiles minérales, issues de la pétrochimie ont aussi un impact considérable sur l’environnement.

Sur l’étiquette : paraffinum liquidum, petrolatum, cera microcristallina, mineral oil…

Enfin, le dernier type d’impact des shampoings et gel douche sur l’environnement est bien sûr lié aux déchets : que ce soit les flacons que nous avons l’habitude d’utiliser ou pire encore, les flacons taille échantillons, tout ce plastique provoque une quantité considérable de déchets.

Sources et lecture :

https://www.rtbf.be/tendance/beaute/detail_produits-cosmetiques-toxiques-pour-l-environnement?id=9929744

https://www.epa.gov/wqc/contaminants-emerging-concern-including-pharmaceuticals-and-personal-care-products

https://reporterre.net/Dans-votre-shampoing-des-produits-pas-tres-propres

https://www.illustre.ch/magazine/shampoings-ne-se-valent

https://madame.lefigaro.fr/beaute/shampooing-creme-savon-liste-noire-ingredients-nocifs-240414-851102

Etat des lieux de Naturia

Chaque personne qui vient au camping vient en général avec son propre produit de vaisselle ainsi que ces produits pour la douche, ceux ci sont parfois fait maison mais le plus souvent industriels. Leur packaging est petit pour pouvoir le transporter facilement. 

Objectifs

SMART

Spécifiques – Mesurables – Ambitieux – Rentables – Temporalisés

S/ 

Proposer des produits de qualité permet aux personnes de ne plus venir avec leurs produits. Nous veillons à la santé des personnes qui viennent, nous veillons à la propreté de nos eaux usés, nous achetons les produits en gros et limitons les déchets produits par nos campeurs.

Nous pensons offrir la possibilité de faire le choix entre un produit ecocertet un produit fait maison pour que les personnes puissent se laisser éventuellement inspirer par la fabrication maison (mise à disposition de fiches) ou l’achat d’un produit éco. Concernant les produits pour le corps nous proposons également les deux alternatives.

Les deux alternatives seraient mis à disposition dans des distributeur fixé au mur.

Dans la boutique nous pouvons également vendre les différents produits pour faire ses produits maison avec les fiches produits

M/ 

  • En concertation avec le mesurage des déchets estimation des déchets en moins
  • Mesure de la consommation des deux alternatives et retours des campeurs 
  • Analyse des ventes des produits pour du fait maison ou des produits écocert et des fiches infos

A/ 

L’organisation de tout Naturia est un projet déjà bien ambitieux;), le fait d’offrir dans un camping un service personnalisé avec du fait maison est en soi une expérience assez unique

R/

Nous n’aurons peut-être pas une rentabilité économique immédiate puisque ces produits vont nous couter de l’argent, du temps de fabrication, les dépenses devront être mis en lien avec les ventes et les retours. Si cela fonctionne pourquoi pas organiser des ateliers de fabrication de produits cosmétique, produits d’entretien?

T/

Nous proposons de lancer le projet à partir de janvier 2022 et de faire un état des lieux tout au long de l’année

Communication

La communication au public, qu’il soit locataire ou touriste est essentiel, nous allons informer les différents acteurs via des visuels et dans la boutique via des fiches ‘fait maison’.

Planification concrète

Janvier :

  • recherche de produits ecocert (analyse de marché) et expérimentation de recettes fait maison
  • recherche de distributeurs
  • élaboration de visuels 

Février – mars:

  • mise en place des distributeurs
  • achats des produits nécessaires
  • mise en place des visuels

Avril- novembre:

  • gestion des distributeurs, de la fabrication de produits et de sa gestion
  • gestion de la vente de produits de base pour la fabrication maison

Décembre:

  • analyse de l’année et proposition de piste d’amélioration pour 2024.

Vérification

Se fera dans l’échange au jour le jour avec les personnes qui viennent sur le site et dans la manière dont les personnes arrivent à se laisser inspirer ( en lien aussi avec les ventes ou les retours que les personnes font sur les produits)

De manière quantitative nous allons également voir si le volume de déchets plastiques diminue par personne. 

Nous allons pouvoir mesurer le volume de produits consommés et à quel part.

A partir des ventes de produits et fiches produits estimés l’intérêt pour ces démarches.

Selon l’ année test, nous allons faire un retour dans notre newsletter autour de ce point.